Des solutions pour stabiliser les revenus de son exploitation : le photovoltaïque

Publié le par JA 79

Des solutions pour stabiliser les revenus de son exploitation : le photovoltaïque

AU GAEC de la Grafferie, près de Brioux sur Boutonne, Maxime s’est installé en 2016 sur l’exploitation familiale avec 4 associés, un apprenti et un salarié pour 550 chèvres, 50 bovins lait et 50 bovins viande. En 2018, c’est un gros coup dur pour Maxime et ses associés : la perte de l’ICHN sur une bonne partie des Deux-Sèvres. Pour le GAEC, c’est une perte sèche de 16000€ annuelle : « il a fallu très vite réfléchir à une nouvelle source de revenus pour stabiliser l’exploitation ».

C’est par le plus grand des hasards que Maxime trouve la solution a plusieurs de ses embarras « j’étais invité par les Jeunes Agriculteurs des Deux-Sèvres au salon Capr’inov, pour visiter les lieux mais surtout pour passer un moment de convivialité avec les adhérents du réseau. En faisant mon tour, je me suis arrêté au stand de la SARL AUGER à Boismé ». Mais Maxime n’a pas eu le déclic tout de suite. C’est en revenant à la ferme qu’ont débuté les premiers échanges sur l’énergie renouvelable et notamment le photovoltaïque. « Ça m’a sauté aux yeux dès le matin même ! L’ensemble du parc matériel était stocké en extérieur : faucheuses, round-baller, andaineur, … faute de bâtiment. Nous étions conscients que ça réduisait la longévité des outils et augmenter la casse ».

La construction d’un bâtiment de stockage avec des panneaux photovoltaïques n’avait alors que des avantages en plus de protéger le matériel. Maxime et ses associés ont donc eu le choix entre plusieurs possibilités :

  • Proposer à un investisseur de construire un bâtiment de stockage pour l’exploitation. Dans ce cas, le bâtiment revient à l’exploitant sous 20 à 25 ans et la vente de l’électricité à l’investisseur
  • Construire l’ossature du bâtiment et louer la toiture à un investisseur. L’électricité produite reviendrait à l’investisseur, et ce dernier paierait un loyer à l’agriculteur
  • L’agriculteur investit dans son bâtiment et ses panneaux, et le chiffre d’affaires de la vente d’électricité et le bâtiment lui reviennent.

C’est cette dernière possibilité qu’on, choisit les associés du GAEC de la Grafferie, mais la construction leur a donné un peu de fil à retordre. Les travaux ont été retardé d’un mois par rapport au prévisionnel puisque l’exploitation est située en Zone Natura 2000 et l’étude du permis de construire a duré un mois supplémentaire. Mais c’est surtout la liaison entre les panneaux et le transformateur Séolis qui a été une grande surprise, puisqu’éloigné de 250m cela a engendré un surcoût de 12000€ pour l’exploitation ; qui est ajouté à l’enveloppe globale du projet de 160 000€.

« Nous avons fait en sorte que les annuités du bâtiment soient absorbées par le chiffre d’affaires dégagés grâce à la production d’énergie. Ce qui équivaut à 13 ans d’annuités contre environ 20 ans pour un investissement classique ».

Aujourd’hui, Maxime est en passe de collecter ses premiers Kwatts d’électricité. Grâce à cette solution, il créé une nouvelle source d’entrée d’argent sur son exploitation créé par la production d’énergies, qui équivaut en moyenne à 13000€ pour 850m² de toiture et bonus un bâtiment tout neuf !   
 

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